Une peau de bébé en 24h, 100% issu de la nature, hypoallergénique… nombreuses sont ce qu’on appelle les allégations en cosmétiques.
Le but : séduire le consommateur et donc aider à la vente des produits.
Néanmoins, attention car quand on regarde de plus prés ces allégations ils s’avèrent que certains produits sont parfois proches du mensonge.
Certains chiffres publiés dans l’article paru sur http://www.bfmtv.com/sante/cosmetiques-attention-aux-allegations-trompeuses-1101968.html, sont édifiants.
Plus de 40% des produits cosmétiques contrôlés sont non conformes.
« …Leurs contrôles font état de lacunes importantes en matière d’allégations: sur 1.030 recensées, 46% ont été jugées non conformes et 91 ont même été jugées susceptibles d’avoir une incidence négative sur la santé des consommateurs « du fait de cette non conformité ».. »
3 Grands types d’ allégations mensongères
Au vue de cet article, et des contrôles effectués, on distingue 3 types d’effractions principales :
« une absence ou une inadaptation des justificatifs des allégations comme des tests non réalisés sur le public cible des allégations »
« …la présence d’allégations tendant à conférer aux produits la qualification de médicaments (par exemple « en raison de son haut pouvoir régénérateur, la crème reconstruit les tissus au niveau cellulaire ») ou les propriétés d’un ingrédient, sans justification: « calendula apaisant ». »
« Enfin, certaines allégations vont même jusqu’à revendiquer la présence d’un ingrédient qui ne figure pas dans le produit ou dans les quantités annoncées »
Étiquetage : là ou la bas blesse
Nombreuses sont les erreurs intentionnels ou non sur les étiquettes.
Soumis à une réglementation européenne stricte, les informations devant apparaître sur les étiquettes sont nombreuses et réglementés.
Des noms d’ingrédient barbare, pas de panique, c’est a dénomination INCI qui impose le marquage des ingrédients en langue latine (ou anglais si cette dernière n’existe pas). Pas forcément évident pour les clients mais au moins, vous pouvez voyager sans crainte.
Le butyrospermum parkii AIE ! un ingrédient chimique, non c’est juste du beurre de Karité.
Durée de vie, PAO (péremption après ouverture) l’une ou l’autre de ces mentions doivent apparaître clairement sur les étiquettes.
Autre erreur, les allergénes : « 8% des produits analysés ne mentionnaient pas la présence d’allergènes à une teneur imposant pourtant l’étiquetage, quand d’autres substances auraient nécessité l’apposition d’avertissements. »
Le label : une assurance qualité
Les labels apposés sur les produits cosmétiques sont souvent un gage de respect de la réglementation, en effet nombreux sont les organismes qui effectuent des contrôles au minimum annuel sur les produits (étiquettes et formules) afin de s’assurer du bon respect de l’utilisation du label :
« Sur le sujet, l’association Asef* recommande de privilégier les cosmétiques portant un écolabel certifié (Cosmebio ECO, Cosmebio BIO). Ces derniers garantissent que les ingrédients qui les composent sont d’origine naturelle et issus de l’agriculture « Bio » et ne comportent pas d’OGM, de nanoparticules ni d’ingrédients issus de la pétrochimie. »
Vous découvrirez tout l’article sur http://www.bfmtv.com/sante/cosmetiques-attention-aux-allegations-trompeuses-1101968.html